vendredi 19 octobre 2007

N’Autre Boîte "La nouvelle boite aux lettres des Parisiens"

Comment le partage de fichiers entre citadins se mue en forums locaux urbains.



En 2009, on imagine un réseau de "boites de dépôt" de données numériques
Les contenus sont attachés de manière hyper-locale (sur 1 boite) (musique, vidéo, chaque boite est matérialisée par un signe fort (plaque avec pictogramme)
>> visibilité d'un dispositif intangible
Ce service est disponible partout dans la ville au niveau des murs, coins de rue, jardins publics...

N’Autre Boîte sont en réalité des boîtes aux lettres publiques numériques, véritables Peer to Peer (échange de fichiers de personne à personne via le net) physiques. Mises en place dans le but de favoriser les échanges d’informations et de fichiers au sein des quartiers, les N’Autre Boîtes sont vite devenues de véritables cavernes d’Ali Baba et l’on vient y mettre et y prendre des données comme l’on viendrait fouiller une poubelle pour y trouver un journal ou une lampe encore en état.







Les contenus numériques sont déposées ou ramassées par les usagers des transports, qui peuvent aussi les lire pendant le temps de transport. Les informations sont spécifiques à l’endroit ou elles sont déposées : chaque boite, donc chaque quartier, a ses propres données locales.

L'appareil mobile personnel sert à la fois de télécommande pour déposer/ramasser les données numériques, mais aussi de lecteur/visualiseur.

(Il s'agit en quelque sorte d'un Peer2Peer physique, avec un contenu à durée de vie limitée)





Au fil de l'usage, les personnes commencent à échanger d'autres formes de données numériques, d'abord relatives à la mobilité, telles que des parcours ou des informations directionnelles personnelles, ou encore de l'information de quartier autour de chaque boite de dépôt.


En effet, ces boites de dépôts se multiplient, le réseau s'étend en-dessous des panneaux de nom de rue, à proximité des commerces et des immeubles d'habitation.
Les boites de dépôt servent à communiquer de l'information locale publique (annonces, conseils, réunions publiques, événementiel, etc.), reprenant le rôle de l'annonceur public.
Se côtoient donc des poèmes amoureux, une vidéo de street golf, la recette de blanquette de veau d’une habitante du quartier, le dernier album de Radiohead et les récentes photos de classe de la maternelle voisine. Les citadins ont aujourd’hui réussi à faire de la N’Autre Boîte un objet identitaire, une forme de vitrine de quartier en s’en appropriant le fonctionnement.




Les contenus ont une durée de vie limitée
Les contenus peuvent s'adresser à plusieurs degrès de destinataires : public = pour tous, privé = pour un groupe de destinataires précis, privé = pour 1 destinataire précis

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UTILISATEURS
Ce service s’adresse aux habitants du quartier, et aux personnes passantes.

MODE D'EMPLOI
Le contenu n'est pas accessible à même la boîte mais via une interface dédiée sur l'appareil mobile. L'utilisateur doit se trouver physiquement proche de la boîte pour interagir (portée jusqu’à 5m) avec elle. L'interface de son appareil lui propose de mettre ou de prendre des données dans la boîte. L'usager fait son choix et accède aux différentes rubriques définies par le format des fichiers (musique,vidéo,texte,image...). Il valide son choix et ainsi dépose ou prend du contenu.

LOGISTIQUE
DUREE DE VIE
On peut lui attribuer une durée de vie avec une limite de temps.
Par contre on peut programmer la sortie d’un message dans le futur

DESTINATAIRE
Lorsqu’on poste une donnée, elle peut être dirigé à l’ensemble des passants ou a un destinataire précis. ( Message privé )

TYPE D’INFORMATION
Information hipper locale (emplacement a une seule borne)




----------questions ouvertes...

>>>> COMMENT accéder à sa boite de dépot locale d'immeuble ou de rue à distance? >> consultation à distance, mais dépot en local

>>>> COMMENT déposer/recevoir (=charger/décharger)de manière simple? >> zone de dépot sur appareil mobile, qui se vide directement au passage devt la boite de dépot publique

>>>> COMMENT visualiser l'ensemble du réseau des boites de dépot?

>>>> STOCKAGE A LONG THERME faut it stocker dans une base de donnés ou pas?

>>>> ARCHIVAGE ou PostIt numérique?

jeudi 18 octobre 2007

GABARIT SCIENCES ET VIE

>>>> le gabarit pour la page du Sciences et Vie se trouve sur le temporaire >> dans le fichier "WorkshopVilles2.0"

>>> c un doc AI, format A3 (= 2xA4) avec les colonnes et les typos, couleurs, etc.

>>>> à vous de jouer!

mercredi 17 octobre 2007

HomePage / Agora : public-privé 2.0


1- l'Agora
Un service participatif à vocation culturelle et/ou artistique, permettant aux internautes de poster un contenu dans un contexte évènementiel: le festival virtuel. L'évènement s'ancre dans un lieu physique qui prête naturellement au passage et au regroupement des gens: parvis, place, parc. Cet espace devient temporairement le siège d'un squatt virtuel: on génère une bulle de contenu, que chacun peut consulter en visitant le lieu. L'objet qui va servir de relais entre le lieu physique et son occupation virtuelle, c'est le téléphone portable. En scannant le lieu à travers l'écran de mon portable, je détecte les contenus postés, disposés dans l'espace et hiérarchisés en fonction de leur popularité. Je peux naviguer entre ces données, les enregistrer, les visionner sur place, les échanger (de portable à portable), et les quoter. Je peux même depuis mon portable les mettre en ligne: par exemple je peux être un "envoyé spécial" chargé d'attrapper tel contenu durant l'évènement, et de le transférer à mon réseau de contacts.

(deux lieux superposés)


La personne devient un relai indispensable entre une information postée en local et sa diffusion à l'échelle du Web. Ce qui donne lieu à une chorégraphie urbaine atypique: des citadins réunis sur une zone publique, scannant l'espace à la recherche de ce qui les intéresse, se rencontrant, découvrant des contenus cachés et les signalant aux autres, etc.
Ce service a pour vocation de faire le lien entre une institution culturelle qui héberge et une production multimédia complètement ouverte et participative qu'on trouve sur le Web. A la base, cela peut être un ensemble de participations individuelles depuis le Web (type concours ou appel à projets), par des internautes qui se sont inscrits. Mais on peut aussi imaginer des regroupements de membres (plusieurs contenus n'en font qu'un une fois sur place), voire même un jeu interactif entre ceux qui postent depuis le Web et interviennent sur place (sculpture participative sur une matière virtuelle par exemple).
Comment sait on qu'un évènement Agora va avoir lieu? Une plateforme mise à dispoition sur le net montre sur le plan de la ville les lieux interactifs. Je peux y être connecté via flux RSS ou les détecter quand je passe physiquement à proximité. Mais pour avoir le contenu, je suis obligé d'aller dans l'espace réel.
Ce que met en jeu ce service: une version off de l'évènement culturel, un réseau non plus underground mais overground, superposé à la ville réelle. Des déplacements dans la ville juste pour aller chercher un contenu qui n'apparaît que ponctuellement. Des itinéraires entre différents lieux qu'on n'associe pas forcément. Un squatt virtuel de zones délaissées ou en friches.


2-HomePage
Le principe de l'Agora permet de poster de l'info en local et de reconnecter fréquentation sur le net et visite en temps réel. Mais on peut imaginer un détournement de ce principe dans la sphère privée: je poste depuis mon lieu et sur mon lieu un contenu qui me correspond, comme un Myspace géographique. le scénario envisagé est alors: je détecte depuis la rue (espace public) des pages postées par les habitants sur leurs propres façades, et auxquelles je peux répondre (via mon téléphone portable). Partant du fait que le choix du contenu revient à l'individu, ce "blogging en 3D" a des limites et des dérives qu'on imagine facilement.

Changement de direction

On abandonne les lampadaires et c'est reparti sur les vélib:

Construire un système de navigation GPS adapté aux vélibs (signalétique contextuelle?):
-pas d'écran pour ne pas detourner l'oeil de la route,la direction est a priori indiquée par projection de lumière (laser?) sur la route devant le vélo
-un service numérique propose à l'utilisateur via son téléphone/PDA d'entrer des adresses d'arrivée (soit grâce à son répertoire, soit par saisie directe)
-des ouvertures sur la ballade et la flânerie: à fixer, une gestion de mon itinéraire en fonction du temps dont je dispose et de mes centres d'intérêt, une possibilité de peut être tagger les lieux, de "noter" les ballades proposées.....

PBs:
-la distance entre la borne où tu déposes ton vélo et la véritable adresse de destination (couvrir les derniers mètres)
-interface, relation entre mon téléphone et mon vélo, préciser le scénario
-tagger un lieu: est ce que cela passe par le vélo? le téléphone? faut il le commenter???
-quels autres usages de ce service, ouverture vers d'autres pistes.....

Ericteam's Metroscope preview

Scenario d'utilisation et de fonctionnement simple du METROSCOPE

mardi 16 octobre 2007

exemple d'utilisation du portable dans la rue





Marche à suivre:

-Récupérer le code aperçu sur la voute
-Usager récupère les données sur son portable

Mardi 15h47 Nico/Roman/Raphaël/Charlotte

5e ECRAN

-le lampadaire pour vidéoprojeter de l'information, la ville devient l'écran
> temporaliser de l'information
> la localiser en direct

-on est sur de l'info de quartier, de première nécessité (contexte nocturne, le lampadaire est allumé)
> pharmacies/médecins de garde
> commissariats
> taxis
-valorisation du commerce de proximité
> épicier de nuit
> stations service

- le lampadaire est peut etre meme alimenté par les habitants
> évènements (fêtes privées/concerts/rendez vous...)

>>>pistes de recherche:
comment s'organise l'interface? le service?
quelle technologie sur ce lampadaire?
préciser les pistes en général

Homepage





HomePage.

Scénario type:
Je suis dans la rue. Je regarde les bâtiments à travers la caméra de mon téléphone portable. Quand je survole la façade, je détecte que les habitants ont posté des "HomePages", pages persos multimédias accessibles via wifi depuis l'extérieur. Depuis la rue je surfe sur les HomePages des gens, le paysage virtuel de tout ce qu'ils ont posté. Je peux sélectionner une page, la visionner sur place, ou l'enregistrer sur une playlist ("Homelist"). Je peux détecter des HomePages qui ne sont destinées qu'à un certain nombre d'"Homies" (membres d'un réseau par exemple).

Qu'y a-t-il sur une HomePage? Flickr, Youtube, Jumpcut ect...: un ensemble d'informations qui me définissent, que je publie comme sur un Myspace. HomePage est un Myspace local: je peux y laisser un message à destination de mes amis, une vidéo, une annonce, un commentaire.

Installer un 5ème écran dans la ville: un écran fantôme, visible depuis l'interface de mon portable, que je peux capter ou ignorer. Il se situe à la rencontre entre l'habitant qui poste et le regardeur qui détecte le signal.

1er debrieffing sur le projet



- écran voute station avec paysage extérieur environnant
+infos (bons plans, évènement,...)
+Code portable sur le quai, permettant aux gens d'accéder à l'interface de ce quai dans le métro
Prend en compte manque de temps

- plafond du wagon de métro "transparent"
= retranscription de la voute
= écran, paysages 3D défilants avec bons plans et infos

- Pour chaque infos => code de référence.
intégrable au téléphone portable pour se téléguider via le portable une fois dehors
avec plus ou moins de possibilités d'envoi à quelqu'un par SMS/MMS

- Entrée des stations avec écrans qui permettent d'accéder à l'interface (vélib', bus,...)

- Accès à ces références dans les halls de gare
+infos sur hôtels, taxis,...

* Réseau socio commerciale type peuplade ==> "l'après-peuplade"
* Ambiance/atmosphère du métro plus agréable
+lumière imitation jour (?)

==> Intégration du métro dans l'espace urbain

Demarrage séminaire interécole Ville 2.0

http://www.flickr.com/photos/adn_ensci/sets/72157602448028420/detail/

Thématiques de travail


La ville comme une plate-forme d'innovations ouverte

La ville complexe et familière

Une mobilité plus libre et plus durable

Le 5e écran